L’exposition « Cappiello caricaturiste, 1898-1905 », présentée au musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam, depuis le 28 avril, s’achève prochainement le 22 septembre 2024.

L’exposition est organisée sous la direction de Caroline Oliveira, directrice du musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam et Nicholas Henri Zmelty, maître de conférences en histoire de l’art contemporain, Université de Picardie Jules Verne.

Célèbre pour ses effigies publicitaires pour le chocolat Klaus, le Thermogène, le papier à cigarette Nil et bien d’autres produits en tout genre dont il vante les mérites à coup d’affiches remarquables, Cappiello est également un brillant caricaturiste semant ses dessins dans quelques-uns des plus célèbres journaux satiriques de son temps (Le Rire, Le Sourire, Frou-Frou, Le Cri de Paris…). Son style épuré, reconnaissable entre mille, fait mouche.
À travers dessins, affiches et sculptures, l’exposition et le catalogue  esquissent un portrait du Tout-Paris artistique, littéraire et mondain de la Belle Époque.

Il travaille régulièrement pour l’éditeur Devambez, avec qui il signe, de 1921 à 1936, un contrat d’exclusivité.

• Documents :
• Communiqué de presse de l’ouvrage
•  Programmation autour de l’exposition “Cappiello caricaturiste (1898-1905)”
•  Dossier de presse exposition “Cappiello caricaturiste (1898-1905)”
• Contact :
• musee@ville-isle-adam.fr

Le catalogue de l’exposition :

Il comprend, outre les contributions de Caroline Oliveira et de Nicholas Henri Zmelty, celles de Pierre Cappiello,un de ses  ayants droit, Alice Bravard, et Bertrand Tillier.

Comme l’écrit dans Beaux-arts magazine, Joséphine Bindé : né en 1878, Leonetto Cappiello  a mené en France une carrière brillante, tout en étant totalement autodidacte. Né près de Livourne, ce beau dandy italien aux moustaches cirées et aux cheveux gominés, toujours tiré à quatre épingles, se faufile aisément dans la vie mondaine parisienne. Mais il n’a fréquenté aucun atelier ni aucune école d’art et n’est encore qu’un dessinateur amateur lorsqu’il débarque en France en 1898 pour rendre visite à son frère qui travaille à la Bourse de Paris.

Il vivra jusqu’à la fin de sa vie essentiellement à Paris, entre Montmartre à ses débuts et, fortune faite, dans le quartier du Parc Monceau. Il y recevra ses compatriotes artistes et les aidera à exposer en leur présentant des galeristes et des collectionneurs comme en témoignera Gino Severini, un autre Italien de Paris.

Pendant la guerre, Cappiello, malade, se réfugie à Grasse et décède à Cannes le 2 février 1942.

Ses oeuvres figurent dans de nombreux musées notamment au musée d’Orsay.

Le catalogue raisonné de son oeuvre est en ligne ici.

Ce site résume sa carrière et suit les expositions et publications le concernant : https://cappiello.fr/

Trois époques sont clairement distinguées dans sa carrière :

Peut être également consulté cet ouvrage collectif de 144 p, paru en 2020 :

Cappiello ou l’art publicitaire

Ainsi que cet ouvrage publié en italien :

 

 

 

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